Les piscines hors sol sont devenues un élément incontournable pour de nombreux propriétaires de biens immobiliers. Cependant, leur installation et leur entretien peuvent être soumis à une taxe qui peut impacter les propriétaires de plusieurs résidences. Cet article vous explique comment cette taxe fonctionne et quelles conséquences elle peut avoir sur votre budget.
Qu’est-ce que la taxe des piscines hors sol ?
La taxe des piscines hors sol est une taxe d’aménagement, qui s’applique aux installations extérieures telles que les piscines, dont la surface excède 10 m². Cette taxe a pour but de financer les équipements publics nécessaires au développement des communes et est perçue par les collectivités locales. Elle est calculée en fonction de la surface de la construction et du taux fixé par la commune.
Comment est-elle calculée ?
Le montant de la taxe d’aménagement est calculé en multipliant deux éléments : la surface taxable (en m²) et le taux d’aménagement fixé par la collectivité locale. La surface taxable correspond à la somme des surfaces closes et couvertes, dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 mètre. Le taux d’aménagement varie en fonction des communes et peut être modifié chaque année. Il est important de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître le taux applicable dans sa commune.
Quelles sont les piscines concernées ?
Toutes les piscines hors sol dont la surface dépasse 10 m² sont soumises à la taxe d’aménagement. Les piscines enterrées ou semi-enterrées sont également concernées par cette taxe, ainsi que les abris de piscine. En revanche, les piscines gonflables et autoportantes de moins de 10 m² ne sont pas soumises à cette taxe.
Comment cela affecte-t-il les propriétaires de biens immobiliers avec plusieurs résidences ?
Les propriétaires de plusieurs résidences peuvent être impactés par cette taxe s’ils installent une piscine hors sol sur l’une de leurs propriétés. En effet, la taxe d’aménagement s’applique pour chaque construction réalisée sur un terrain, quel que soit le nombre de résidences possédées par le propriétaire. Ainsi, si vous êtes propriétaire de plusieurs biens immobiliers et que vous installez une piscine hors sol sur l’un d’entre eux, vous devrez payer la taxe correspondante.
Il est important de prendre en compte cette taxe dans le budget alloué à l’installation et à l’entretien d’une piscine hors sol. En effet, elle peut représenter un coût non négligeable, surtout si le taux d’aménagement fixé par la commune est élevé. Ainsi, il est recommandé de bien se renseigner sur les modalités de cette taxe avant d’entreprendre des travaux d’aménagement extérieur.
Comment réduire l’impact de cette taxe ?
Pour réduire l’impact de la taxe des piscines hors sol, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Tout d’abord, il est possible de choisir une piscine de petite taille (moins de 10 m²), qui ne sera pas soumise à la taxe d’aménagement. Il est également possible d’opter pour une piscine gonflable ou autoportante, qui ne sont pas concernées par cette taxe.
Enfin, il est important de se renseigner sur les éventuelles exonérations dont vous pourriez bénéficier. Certaines communes prévoient en effet des exonérations pour les piscines hors sol situées dans des zones spécifiques ou pour les propriétaires répondant à certaines conditions. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre mairie pour en savoir plus sur les dispositifs d’exonération existants.
En conclusion, la taxe des piscines hors sol peut impacter le budget des propriétaires de biens immobiliers avec plusieurs résidences. Il est donc essentiel de bien se renseigner sur cette taxe et de prendre en compte son coût lors de l’installation d’une piscine hors sol. En choisissant une piscine adaptée et en étudiant les possibilités d’exonération, il est possible de réduire l’impact financier de cette taxe.